Jeudi 11 février, une pause midi bien méritée. Suite à la très intéressante exposition de Daido Moriyama, j’avais envie d’essayer de me mettre dans sa peau pendant quelques heures. L’exercice est bien plus difficile qu’il n’y parait. Et si à première vue quand on voit ses photos on pourrait se dire: « facile ». Evidemment, sur le terrain on se rend compte que c’est bien plus compliqué qu’il n’y parait. Daido Moriyama n’est pas un monstre sacré de la streetphotography pour rien. Une source d’inspiration de choix.
Cependant, cela m’a forcé à voir les choses différemment, à m’attarder sur des détails, sur des textures, à revenir sur mes pas. Au final seul quelques photos ont réellement été inspirées par l’artiste. Quand on dit que « toutes nos photos sont des autoportraits« , je suis d’accord avec cela. On peut essayer de reproduire d’autres photographes, mais chaque individu à une personnalité et un regard qui lui est propre. Il ne peut en être autrement.
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