Disclaimer
Cet article fait partie d’une série, qui est en grande partie la traduction en français d’articles en anglais provenant de mon blog préféré sur la street photography, celui d’Eric Kim. Il s’est imposé comme la référence en la matière. Ses articles sont denses, intéressants et très accessibles, vous ne trouverez pas d’équivalent dans un livre ou dans un magazine. J’ai la chance de pouvoir lire l’anglais assez facilement et je vais vous en faire profiter. Mettre sur son blog du contenu d’un autre site, c’est une idée un peu incongrue au départ. Cela l’est moins si l’auteur du contenu d’origine l’a rendu open source et si il y a également un travail de traduction et d’enrichissement dessus.
J’ai malgré tout hésité, puis j’en suis venu à la conclusion que le but du blog était avant tout de permettre au plus grand nombre de bénéficier de conseils gratuitement. Le texte ne sera pas totalement fidèle, il y aura des choses modifiées, supprimées et ajoutées, car oui cela ne sera pas qu’un exercice de traduction, je vais ajouter également mes commentaires. Donc si vous connaissiez l’article en anglais vous pourriez bien apprendre des choses supplémentaires.
Les diagonales
Pour cette nouvelle leçon de composition, nous allons nous pencher sur une règle assez simple, celle des diagonales.
Les diagonales sont l’un des éléments les plus puissants et fondamentaux de la composition.
Il existe trois lignes principales: horizontale, verticale et diagonale. Leurs intensités varient selon leurs angles (la ligne horizontale étant la moins dynamique et la diagonale la plus dynamique).
1. La ligne horizontale
La ligne horizontale est la moins dynamique des trois lignes. Elle est stable, rassurante. Elle n’apporte pas grand-chose.
La ligne horizontale est plate par nature. Si l’on pense à un exemple dans la nature qui est horizontale, il s’agit de quelque chose en repos et calme. Imaginons un homme étendu au sol ou un tronc d’arbre couché sur la route. C’est inerte, ca n’ira nulle part.
2. La ligne verticale
La ligne verticale est moins rassurante que la ligne horizontale et plus dynamique. Imaginez un arbre se dressant devant vous, ou un homme se tenant droit debout.
La ligne verticale est plus dynamique que la ligne horizontale. Imaginons quelque chose dans la nature qui est vertical. Les arbres sont grands et puissants, s’ils n’avaient pas leurs fortes racines, ils seraient déséquilibrés à cause de leur poids. Les buildings qui font plusieurs centaines d’étages sont instables, un tremblement de terre pourrait les faire tomber (contrairement à une structure plus plate, qui épouse le sol et qui serait beaucoup plus stable).
Imaginons un homme debout. Serait-il facile de le bousculer, de le faire bouger, voire de le faire tomber? Oui. Et maintenant celui qui est couché (comme une ligne horizontale). Celui-ci sera beaucoup plus difficile à bouger.
3. La ligne diagonale
La ligne diagonale est la plus dynamique des trois lignes. C’est celle qui nous intéresse. Imaginez-la comme une ligne qui vient d’être poussée, et qui est dans l’élan de sa chute.
Maintenant, approfondissons cette ligne diagonale. C’est la plus dynamique des trois. Après tout, dans la nature, tout ce qui est en diagonal est moins stable que ce qui est horizontal ou vertical. Une ligne diagonale est littéralement quelque chose qui est sur le point de tomber.
Imaginons quelqu’un se tenant debout et que l’on pousse assez fort. Il va être déséquilibré, son corps formera alors une ligne diagonale. Il lui faudra se redresser avec beaucoup d’énergie pour reprendre sa position initiale.
Symétrie dynamique
Un livre anglophone « The Elements of dynamic Symmetry », qui malheureusement n’existe pas en français, applique des concepts de mathématiques appliqués à l’art. Dans un chapitre, les diagonales sont abordées. Il est question de diagonales coupées par une ligne « réciproque » pour obtenir des compositions harmonieuses. Les 2 lignes doivent être perpendiculaires (former un angle de 90 degrés). Pour vous aider, on va voir cela en 2 étapes:
- 1. Dessinez une ligne diagonale
Pour commencer, dessinons une diagonale partant d’un coin du cadre et reliant le coin opposé. Le ratio de l’image est celle du 35mm, ce qui revient à un ratio 3:2. 3 étant le ratio de la largeur et 2 celui de la hauteur.
- 2. Dessinons la ligne diagonale réciproque
Maintenant vous pouvez voir que l’on a dessiné une ligne diagonale coupant de manière réciproque la première diagonale. On a coupé les 2 lignes perpendiculairement, on retrouve bien des angles de 90 degrés. Désolé si je ravive des souvenirs douloureux de classes de géométrie. Mais finalement ils avaient raison quand ils disaient que cela servirait un jour. C’est aujourd’hui !
Vous pouvez constater à présent que l’on a plusieurs angles à 90 degrés. On obtient 4 triangles qui s’opposent. Nous allons nous arrêter là en ce qui concerne la théorie. Il y a un tas de choses supplémentaires sur les diagonales, mais cela semble inapplicable en pratique sur nos photos. Il se peut que des photos après coup répondent à ces critères, mais avoir conscience de ces éléments pendant la prise de vue en plus de tout le reste me semble farfelu. Nous allons donc voir uniquement les diagonales et leurs lignes réciproques.
Vous pouvez cependant vous demander à ce stade, quel est l’intérêt de ces lignes qui se coupent perpendiculairement. Cela fait juste partie de ces choses, où il est difficile d’expliquer pourquoi cela fonctionne mais c’est le cas ! Il y a des mathématiques compliquées derrière qui démontrent pourquoi c’est agréable à l’œil. Un autre pilier de la composition qui fonctionne très bien, sans raison évidente, est la règle des tiers. Il faut rentrer dans les mathématiques et le « nombre d’or » en particulier pour commencer à trouver une réponse.
Laissons ces mathématiques derrière nous et intéressons nous à de vrais exemples dans le monde de la photo. Comment des grands photographes comme Henri Cartier-Bresson ont appliqués ces techniques dans leur travail:
Henri Cartier-Bresson. ROUMANIE. 1975.Dans un train.
Il s’agit d’une superbe photographie faite par Henri Cartier-Bresson (Chacun de nous peut s’amuser à reproduire cette mise en scène). Il était dans un train en Roumanie, et a pris cette photo d’un couple endormi en face de lui. Beaucoup d’entre nous se déplacent en métro, train, ou dans les bus pour travailler. N’oubliez pas que les transports publics font parti des meilleures opportunités pour de belles photos de rue.
Regardons cette photo de plus près. Pouvez-vous distinguer la diagonale qui coupe cette photo? Si ce n’est pas le cas, regardez le corps de la femme. Vous remarquez comment son corps est étendu diagonalement dans le cadre. Reliant presque les 2 bords du cadre. Si ce n’est toujours pas le cas, trichons et dessinons une ligne rouge:
Vous constatez que la position de la femme suit la diagonale. Elle suit son bassin, son buste, sa tête et se termine dans un coin de la photo.
Dessinons une ligne réciproque. Pas n’importe où, cette fois la ligne suivra le corps de l’homme: partant également d’un coin de la photo (en bas à droite), pour passer par son bassin, son buste et le bas de sa tête.
Le point d’intersection des deux diagonales est important. Il nous invite a regarder l’emplacement des visages du couple dans la photo. Exactement là ou le photographe veut attirer notre l’attention.
Ce dernier montage nous montre clairement comment l’intersection des deux diagonales focalise notre attention sur les visages. Notre regard est guidé irrésistiblement par les diagonales vers ces visages.
Si vous vous souvenez de notre précédente leçon sur les triangles, vous aurez peut-être constaté leur présence en nombre dans cette photo.
Soulignons quelques uns de ces triangles:
Est-ce qu’Henri Cartier-Bresson a vu tous ces triangles dans cette photo? Probablement que non. J’ai par contre le sentiment qu’il a vu les diagonales et que c’est notamment ce qui l’a poussé à prendre cette photo. Intuitivement il a dû voir toutes les formes que constitue cette photo, en particulier le coude levé de la femme qui forme un joli triangle.
Au final, la beauté de cette photo ne se situe pas dans le nombre de triangles ou dans les diagonales. Plutôt dans l’amour qui ressort de ce couple qui s’enlace, même dans leur sommeil. Ils ont l’air en paix, en harmonie l’un avec l’autre. On s’attache à ces personnages et on peut se demander quelle était leur destination finale, ou ce qu’ils sont devenus.
Le contenu (ce qui se passe dans la photo) de la photo est fort et la forme (la composition) est tout aussi forte. La forme vient après le contenu (le contenu est plus important que la forme). Bien-sûr, les deux sont nécessaires, mais nous sommes des êtres humains et l’émotion qui va se dégager d’une photo sera toujours plus puissante qu’une composition.
Dirigeons nous vers un autre exemple où l’on peut s’apercevoir qu’une diagonale réciproque ne nécessite pas d’être parfaite pour fonctionner :
Henri Cartier-Bresson. FRANCE. 1932. Marseille.
Dans cette photo d’Henri Cartier-Bresson prise à Marseille, il y a deux hommes qui se reposent en journée. Celui du bas est complètement allongé, la main sur son ventre, son autre bras est parfaitement incliné, presque comme s’il s’agissait d’une sculpture couchée au sol. Son genou gauche est levé, créant un joli triangle, avec son autre jambe bien droite.
Est ce que vous voyez les diagonales? Dessinons la première diagonale qui relie chaque coin de la photo.
Dans cette image, la première diagonale démarre de la main de l’homme, passe au travers de son corps, rejoint sa deuxième main, puis son genou, pour finir dans le coin opposé du cadre. Cette diagonale permet de rendre cette photo plus vivante et dynamique.
Est-ce que vous pouvez distinguer la deuxième diagonale qui relie l’homme allongé avec l’autre homme (celui du haut) ?
Vous pouvez constater que la diagonale qui relie les deux hommes n’est pas parfaitement perpendiculaire par rapport à l’autre. En revanche le pied, le genou et l’homme du haut sont parfaitement alignés et cela fonctionne. Les deux hommes sont reliés entre eux et cela ajoute une « élégance visuelle » à l’ensemble.
Henri Cartier-Bresson. Espagne. 1933. Province de Valence. Alicante.
Voyons un autre exemple avec Henri Cartier-Bresson où tout son talent va être mis à contribution pour utiliser les diagonales et relier les 3 sujets d’une manière assez unique:
Pour commencer, cette photo est assez énigmatique. Il y a trois personnages dans cette photo, une personne au milieu qui est le plus en avant et prend le plus de place. Mais cette personne est-elle un homme ou une femme? Cette personne a plutôt des traits masculins et porte un marcel, cependant elle a des sourcils parfaitement dessinés et du mascara. Il s’agit du premier puzzle. Ensuite il y a les deux autres femmes dans le cadre qui regardent pas très gentiment le photographe et qui surtout forment avec leurs mains une sorte de danse.
A priori la personne du milieu est un transsexuel, ce qui résoud le premier mystère. Concernant le deuxième puzzle, comment le photographe a pu capturer une telle pose? La réponse vient d’un livre. Henri Cartier-Bresson a clamé que toutes ses photos ne sont pas posées. Ce qui n’est pas vrai. Si vous jetez un œil à la pellicule d’origine, on les voit poser de cette manière pour lui (il a pris plusieurs photos de cette pose). Vous pouvez retrouver cette pellicule contact dans son livre « Scrapbook ».
Revenons-en à nos sujets de composition et dessinons notre diagonale. Cette fois la diagonale ne fait pas rejoindre deux coins de la photo. Pouvez-vous malgré tout la voir? Concentrez-vous sur toutes les mains présentes dans cette image. La voici:
Si vous regardez la photo ci-dessus, vous pouvez voir une diagonale qui commence à droite du cadre et qui remonte en haut. Elle unit toutes les mains. C’est un peu moins évident que la photo précédente, mais cela fonctionne quand même.
Pouvez-vous également discerner des triangles? Il y en a beaucoup. Vous pouvez en voir certains juste après :
Une fois de plus, je doute qu’Henri Cartier-Bresson ait vu ces petits triangles rouges quand il a prit sa photo. Néanmoins on peut penser qu’il a était sensible à l’équilibre des formes et à la beauté visuelle de l’ensemble. La puissante diagonale a fini de le guider vers cette photo très réussie.
Henri Cartier-Bresson. FRANCE. 1959. Paris. Les jardins du palais royal.
Les diagonales ont aussi la faculté d’ajouter une forte notion de mouvement et de direction. Nous allons le voir en détail dans une photo qu’Henri Cartier-Bresson a prit dans les jardins du Palais Royal à Paris:
En regardant cette photo, il se dégage une forte sensation de mouvement. Pouvez-vous voir les diagonales?
Toutes les diagonales dans cette photo insufflent de l’énergie et du mouvement. Si l’on regarde bien, on remarque 2 personnages qui se déplacent dans la scène, leurs jambes forment un « V » (qui sont deux diagonales connectées entre elles). La deuxième personne en haut est plus petite, mais si vous regardez de plus près ses jambes forment également un « V ».
En conclusion, les lignes des diagonales n’ont pas à relier parfaitement les 2 bords du cadre de la photo. Elles peuvent être utilisées pour guider l’œil de celui qui regarde la photo et ajouter de l’énergie et du mouvement à l’image.
Henri Cartier-Bresson. USA. 1947. Cape Cod, Mass, Journée de l’indépendance (4 juillet).
Les diagonales peuvent être aussi associées avec les gestes de la main. Ils vont donner aux expressions humainesplus de puissance et d’énergie, comme nous allons le voir avec la photo d’Henri Cartier-Bresson ci-dessous.
Cette femme symbolise la puissance et la force de l’Amérique, en ayant fièrement autour de son cou le drapeau américain. Elle pointe avec énergie hors du cadre.
Voici comment Henri Cartier-Bresson décrit cette image :
« Cette femme m’expliquait que le montant du drapeau au-dessus de la porte était brisé mais ‘un jour comme celui-
ci, on garde un drapeau sur son cœur ‘.J’ai ressenti en elle un peu de la force et de la robustesse des premiers pionniers américains. »
Je pense que cette photo montre cela clairement, et ce qui permet vraiment d’appuyer cette idée, c’est le geste de la main qui pointe en haut à droite avec force et conviction:
On peut remarquer également un bon nombre de diagonales en arrière-plan. Dans les planches qui constituent le revêtement extérieur de la maison, mais également dans les volets. Ils nous invitent dans un premier temps à regarder le visage du sujet, puis ils accompagnent son geste:
Il y a beaucoup d’exemples avec les photos d’Henri Cartier-Bresson (C’était l’un des meilleurs photographes de rue lorsqu’il était question de composition). Mais varions un peu les plaisirs et dirigeons nous vers d’autres photographes:
Cornell Capa. Union soviétique. 1958. Moscou. L’école de ballet Bolshoi.
Observons cette photo du photographe Cornell Capa, de l’école de ballet Bolshoi, prise à Moscou:
On peut admirer dans cette photo toute élégance des ballerines. Le miroir à droite de l’image nous immerge dans l’image. Est ce que vous pouvez voir toutes les diagonales qui nous dirigent vers le miroir?
Si vous suivez le mouvement des ballerines, la géométrie et l’architecture du bâtiment, vous pourrez identifier toutes les diagonales. Celles-ci ajoutent de la profondeur, du mouvement et de l’élégance à l’ensemble de la photo. L’image que renvoi le miroir au fond créer une répétition qui bloque notre regard et lui fait faire des va-et-vient entre les ballerines et leur image dans le miroir, le tout guidé subtilement par les diagonales.
René Burri. BRESIL. 1960. Rio de Janeiro. Ministère de la santé.
René Burri (un autre excellent photographe de l’agence Magnum) aime photographier des points de vue en hauteur, il est aussi un maître en composition. L’une de ses photos les plus emblématiques est celle qui suit. Il a vu 3 hommes qui étaient en train de discuter dans un hall avec de magnifiques percées de lumières. Il a alors attendu et prit sa photo quand deux femmes étaient en train de passer (et que les hommes les regardaient):
Dans la photo ci-dessus, pouvez vous voir les diagonales? Pour commencer, nous allons dessiner une diagonale en forme de flèche entre les hommes qui regardent les femmes:
Les hommes regardent en diagonale les femmes. Regardez également la direction des reflets de lumières dans cette photo. Ils vont dans le même sens que le regard des hommes:
Si l’on se concentre sur les femmes, elles marchent également en diagonale, vers le coté haut droit de l’image:
La direction dans laquelle marchent les femmes est parallèle aux diagonales que forment les grosses percées lumineuses:
Et si on ajoute les autres diagonales vu précédemment, il y a un beau chassé croisé entres toutes ces lignes:
En fin de compte, ce qui fait que cette photo est exceptionnelle (en se basant uniquement sur l’esthétique) c’est la géométrie et l’élégance de sa composition. Difficile dans la réalité d’obtenir toutes ces diagonales qui se croisent. Nos yeux tournent en rond grâce aux diagonales. Et nous sommes comme piégé dans cette photo, l’excellent ingrédient d’une photo réussie.
Passons maintenant à l’exemple d’une photo d’Éric Kim:
Eric Kim. Tokyo, 2012
Ce qui accentue l’idée de mouvement du sujet est la forte diagonale venant du coin en bas à gauche et qui relie le coin en haut à droite:
Il y a également des diagonales mineures qui permettent de venir équilibrer l’ensemble:
Lorsque Eric Kim a prit la photo, il a aimé la forte diagonale en arrière -plan (le mur) et l’homme qui marchait devant. Il s’est baissé et a pris la photo rapidement.
Une fois la photo affichée sur l’ordinateur, il a réalisé que la forte diagonale ajoutait du mouvement à la photo. Le contenu aussi est intéressant, la silhouette sombre ressemble à un costume sans corps et donne un côté obscure à la photo.
Comment appliquer les diagonales dans nos photos de tous les jours
1. Placer le sujet à l’intersection des deux diagonales.
Comme nous l’avons vu dans l’exemple ci-dessus, une manière forte de composer les photos est de placer le sujet (le centre d’intérêt) au croisement des diagonales. Bien sûr ce n’est pas toujours possible mais cela permet d’avoir des images plus fortes.
2. Se concentrer sur le point de convergence des diagonales
Ce qui est génial avec les diagonales, c’est qu’elles dirigent les yeux du lecteur à travers le cadre. Essayez de faire en sorte que les lignes convergent vers un élément intéressant dans la photo.
3. Mélanger
Comme vous pouvez le constater dans la photo prise par René Burri, ce qui rend cette composition puissante est le chassé-croisé des diagonales. Plus vous pouvez ajouter des diagonales (dans toutes les directions) votre composition sera réussie.
Conclusion
En pratique, dans la rue , gardez vos yeux sur les diagonales. Que ce soit la position que prennent les personnes, la manière dont la lumière apparaît, la façon dont les gens se déplacent, la direction vers laquelle ils regardent, ou les formes en arrière plan.
Les diagonales sont l’un des outils les plus simples et les plus puissants en composition. Gardons nos yeux grands ouverts pour elles, et utilisons-les davantage dans nos photos.
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